par Thierry Sinte
L’AG constitutive en ASBL tenue par notre aile francophone (APFJS) ce samedi 13 juin 2015 marque certainement un pas en avant dans l’évolution de l’association professionnelle belge des journalistes sportifs. En tout premier lieu : la situation en « association de fait » des deux ailes linguistiques VBS et APFJS était devenue incompatible avec l’existence de l’asbl Sportspress.be. En font foi plusieurs décisions juridiques dont un arrêt de la Cour de Cassation qui font jurisprudence en la matière. Une association de fait, c’est tout juste bon pour l’amicale des pensionnés joueurs de cartes. Pas du tout pour une association de journalistes sportifs actifs sur le terrain au quotidien. Ensuite, l’ASBL permet de régulariser la gestion financière offrant les garanties juridiques tant aux membres qu’aux administrateurs. Enfin, elle permet de développer les activités et les contacts, par exemple avec les pouvoirs publics, pour être mieux connue et partant reconnue par les administrations et par les responsables d’organisations sportives. Tout profit, là encore, pour les membres appelés à se rendre sur le terrain.
En aucun cas, comme je l’ai toujours défendu même si ce fut sans succès, l’asbl APFJS n’entend faire sécession de Sportspress.be. Tout au contraire, les statuts adoptés engagent explicitement l’APFJS à respecter les statuts nationaux. Ce que Michel Salmon a réussi à faire bien comprendre tant au C.A. qu’à nos confrères de la VBS. Je suis fier d’avoir pu signer, en premier, la liste des membres fondateurs-effectifs de la nouvelle asbl. Mais je n’ai pas souhaité être membre du C.A. francophone. Si les plus jeunes correspondants et journalistes comprennent l’intérêt de faire vivre l’asbl de façon dynamique et positive en y participant selon leurs disponibilités, je n’aurai pas essuyé les plâtres en vain.

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