Par Pierre Bilic, manager-secrétaire général Sportspress.be
Parti de Chine, un maudit virus sème le malheur sur tout le globe terrestre. La presse sportive est atteinte de plein fouet. Les reports de grands événements sportifs génèrent des conséquences néfastes, des pertes de revenus, principalement pour les journalistes professionnels indépendants. Par l’intermédiaire de l’AIPS, nous apprenons que ce phénomène est mondial ; de nombreux freelances ont perdu l’argent investi afin de se loger lors de l’Euro 2020 ou des JO de Tokyo. En Belgique, la baisse de revenus publicitaires entraînera probablement des restrictions dans toutes les rédactions. Sportspress.be suit tout cela avec la plus grande attention.
Malgré les craintes, il y a des éclaircies dans la lutte contre cet implacable ennemi qu’est le coronavirus. Ainsi, la presse brille dans son rôle de vecteur de bonnes informations soigneusement recoupées avant diffusion. On ne compte pas les dossiers intéressants, les enquêtes qui en disent long, les contenus qui font la différence par rapport aux approximations ou aux manipulations lues sur le net.
Conséquence immédiate : le nombre de lecteurs de la presse écrite (supports papier et sites internet) a sensiblement augmenté. Même si les revenus publicitaires ont baissé (par peur de proximité avec des reportages consacrés au corona virus ?), cela prouve bien que la qualité des contenus de toutes les rubriques paye.
Le Monde et le Guardian ont précédé ce rebond de la presse écrite. Ces titres comptent de plus en plus de journalistes sportifs et autres qui disposent du temps nécessaire pour soigner leurs reportages. Et ces deux médias ont gagné des milliers de lecteurs.
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